Dans le monde du web, il existe un type de travailleur pas tout à fait comme les autres : le digital nomad. Volant d’un fuseau horaire à l’autre avec autant d’habilité qu’un oiseau migrateur, ce professionnel SBF (Sans Bureau Fixe) n’a jamais vraiment réussi à choisir entre les voyages et son ordinateur. Ça tombe bien ! Internet lui permet de concrétiser son projet de vie. Petit portrait robot de ce nomade des temps modernes.
Son bureau : le monde entier
Depuis l’avènement d’internet et sa démocratisation à travers une grande partie du globe, le digital nomad a définitivement tiré un trait sur le travail de bureau. Les travailleurs du web évoluent à l’instar de nos environnements de travail. Un simple café, une chambre d’hôtel ou une bibliothèque, pourvu qu’elle soit dotée d’une connexion wifi, lui suffit amplement à gérer sa petite entreprise comme n’importe qui d’autre.
Comble du luxe, avec l’essor des espaces de coworking, il lui arrive même de pousser la porte d’un espace partagé pour y poser son ordinateur portable l’espace de quelques jours… avant de repartir vers une nouvelle destination !
Même si avoir le monde entier pour bureau est ce qui le motive le plus, cet entrepreneur, dont la bougeotte est définitivement incurable, doit néanmoins apprendre à faire preuve d’une certaine abnégation et surtout d’une concentration sans faille pour parvenir à travailler dans toutes les situations.
Des horaires ? Pour quoi faire ?
Il ne surprendra personne que le digital nomad a oublié ce que signifiait les horaires. Il est vrai que quand on voyage avec un ordinateur dans son sac à dos, la notion de « journée de travail » devient on ne peut plus flexible, malléable à souhait. En vérité, pour ce travailleur au long cours, alterner les séances de farniente, les balades récréatives avec la réalisation de ses obligations professionnelles est comme une seconde nature.
Si la plupart des salariés attendent leurs prochaines périodes de vacances avec une impatience parfois bien difficile à dissimuler, le digital nomad, qui est finalement toujours un peu en vacances, est bien souvent totalement étranger à ce déplaisant sentiment d’attente.